D’ humeur nostalgique, j’ai eu envie de me rappeler de « mes premières fois », des souvenirs qui remonte au collège. (outch ça commence à dater) Alors je me suis dis quoi de mieux que faire ma première critique littéraire sur un roman young adult. Une explication rapide pour le titre : bienvenu dans la critique littéraire de Nos années lumière de Rebecca Stead.
Titre : Nos années lumière
Auteur : Rebecca Stead
Traduit de l’anglais par : Marie Cambolieu
Édition : Milan
Date de parution : 2017
Résumé : Trois adolescentes, Bridge, Tab et Emily sont amies depuis le primaire avec une seule règle : ne jamais se disputer. L’entrée au collège emmène avec elle son lot de changement, les premiers amours, les premières soirées, la participation aux premiers clubs…
Malgré la jolie petite intro que je vous aies faites on va pas se mentir j’ai acheté ce livre pour ça couverture. Elle est juste top, avec les petites oreilles de chat sur le personnage c’est juste sublime ! Le titre tout en articulé sur un fond jaune entouré des personnages, ça donne un certain dynamisme, une petite voix dans ma tête m’a dit pourquoi pas.
Justement les oreilles de chat appartiennent à Bridge, qui se pose des tas de questions sur la vie et l’amour. D’autant plus, qu’elle a était victime d’un grave accident qui a failli lui coûter la vie. Elle tente par tout les moyens d’apaiser ses craintes, j’ai beaucoup aimé cette recherche de soit.
D’accord. Donc l’amour, c’est un peu comme un hamburger : on sait quand on le mange.
Tabitha alias Tab s’engage à devenir une futur féministe avec des concepts qu’elle ne maîtrise pas totalement du faite de son jeune âge, mais son terre à terre me fait rire. Emily… la jolie Emily, qui pourtant se cache sous les traits d’une sportive sûre d’elle et populaire, se cherche encore comme ses amies. Et justement elle goûte la popularité mais à quel prix ? (bon la quand même je te laisse aller lire le livre.)
On suit parallèlement une autre histoire, d’un personnage sans savoir qui, ces interventions sont mis en évidence car l’écriture passe en italique. On fait donc une mini enquête pendant notre lecture, ce que j’ai trouvé très intéressant. J’ai cependant découvert avant la fin qui étais ce fameux « tu »… je dis ça je dis rien.
Au final, j’ai ressenti la présence de cinq mini histoires voir plus, toutes reliées entre elles alors il faut s’accrocher pour bien suivre et ne rater aucuns détails. Néanmoins, on ressent l’utilité de la sœur aînée de Tab, Céleste, qui apporte ça « maturité » de lycéenne. L’histoire se déroule aux États-Unis donc le lycée corresponds selon moi à la fin troisième début seconde.
J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’auteur emmène ses jeunes lecteurs à réfléchir, pour tirer une morale au cœur de toutes ces questions que se pose les adolescents. C’est vraiment pas évident, surtout à cette âge où les filles comme les garçons ne sont pas toujours sympathiques.
La mère de Tab répétait souvent que les gens qui cherchent à blesser les autres ont souvent une mauvaise opinion d’eux-mêmes sans en avoir conscience. Elle ajoutait qu’il leur restait un « long et douloureux chemin à parcourir » et qu’il fallait simplement leur souhaiter bon courage. Bridge aimait cette explication, l’idée lui plaisait, et du fond du cœur elle voulait croire à cette histoire de chemin long et douloureuse. En revanche, elle n’était pas tout à fait sûre de vouloir souhaiter bon courage à ces gens.
Toutefois, je signal des petits bémols à une traduction française trop fidèle à celle anglaise : Tu lis un livre en français où le personnage principale se plaint de pas réussir à parler français. Il m’a fallut un petit temps pour comprendre que l’histoire se passait à New- York.
J’ai aussi regretté que l’auteur est rajouter une autre fin, du coup j’ai cette sensation d’avoir deux épilogues. Alors que j’aime bien avoir une fin me permettant d’imaginer la suite de l’histoire en tout cas ici la boucle et belle et bien bouclé. Surtout que selon moi, cette fin fait tomber ce roman dans la catégorie : attendu et sans surprise.
Dans l’ensemble je trouve l’histoire complète car elle aborde tout les petits soucis d’adolescents que l’on a tous rencontré. Je le recommande aux jeunes, qui sait peut être qu’ils éviteront de faire ses erreurs, et au moins jeunes pour se souvenir du bon vieux temps.
PS : j’ai oublié de préciser que j’ai fini ce livre en une journée
Autour du livre :
- L’auteur vit dans la même vile où se déroule l’histoire : New- York
- Elle dédicace cette fiction à ses amis et son mari
- Avec ça tout jeune carrière, elle compte déjà de nombreux prix dont une mention particulière dans le New York Times
Alors dites moi, l’avez vous déjà lu ou allé vous vous laissez tenter ?
Kundle.
Les pensées de Kundle : 